Adams (Douglas)

 

 

Douglas Adams est essentiellement connu pour le cycle du routard galactique, adaptation en une trilogie en cinq volumes d'un feuilleton radiophonique. Ce cycle introduit dans la science-fiction l'humour délirant à haute dose et rencontre un vif succès public même s'il a tendance à s'essoufler très nettement après le troisième tome. En plus de la version radiophonique originelle, le cycle a aussi été en partie adapté à la télévision en quelques épisodes très kitsch. Les deux  tomes du cycle ont également fait l'objet d'une adaptation en comics chez l'éditeur DC Comics. En France Le guide du routard galactique est publié aux éditions Denoël, dans la collection "Présence du futur" et est également disponible en coffret avec en prime "Le guide du guide" écrit par Jean Bonnefoy. 

 

 

Aldiss (Brian)

 

 

Auteur de nombreux essais, critiques et historiques du genre, anthologiste et écrivain, Brian Aldiss occupe une place de tout premier plan dans la science-fiction britannique depuis les années 60.

     Après des débuts très classiques, "Croisière sans escale" reprend l'idée du vaisseau arche parti pour un voyage de plusieurs générations, Aldiss commence à trouver une voie plus personnelle, en accordant une place plus importante à la recherche stylistique qu'à l'intrigue avec "Le monde vert", un roman décor riche en imagination mais péchant un peu au niveau de l'action. L'apparition de la "new wave" anglaise à la fin des années 60 permet à l'auteur de trouver un terrain favorable à ses recherches stylistiques.

     Aldiss revient à une science-fiction plus classique au début des années 80 avec une trilogie ambitieuse, le cycle d'Helliconia, étudiant la vie d'une planète aux saisons longues de plusieurs siècles et sur laquelle les humains partagent la suprématie avec une espèce autochtone au fil des saisons. Après un premier tome très réussi, la série s'essouffle même si le dernier tome trouve un nouvel élan en se dirigeant dans une direction plus mystique. 

 

Asimov (Isaac)

 

 

Née en 1920, Asimov n'a que 3 ans quand les siens quittent le Stetl proche de Smolensk, et s'embarquent pour les Etats-Unis. Après une traversée mouvementée (à laquelle il doit son horreur persistante des voyages et des grands espaces, paradoxe étonnant chez un homme dont l'esprit à sillonné la galaxie en tout sens), ils s'installent à Brooklyn. Isaac dont la capacité d'adaptation est grande sert de trait d'union entre sa famille déracinée et son pays d'adoption, en se faisant un interprète de la culture américaine. C'est dans le "Candy Store" tenu par ses parents qu'il découvre ses premiers magasines de science-fictions.

Tout le passionne, mais c'est vers les sciences que ses études le dirigent. Ayant obtenu son doctorat de chimie en 1948 (grace à une thèse sur un sujet fascinant "cinématique de la réaction d'inactivation de la tyrosinase pendant sa catalyse de l'oxydation aérobique du catéchol"), il se voit proposé un poste à l'université de Boston. La carrière d'enseignant d'Asimov ne dure guère qu'une dizaine d'années, au terme desquelles il décide de se consacrer tout entier à l'écriture.

Au dernier recensement, Asimov a écrit seize romans et trente cinq nouvelles sur le thème des robots. En dehors, de ses romans, il écrit un nombre incroyable d'ouvrages scientifiques de vulgarisation. Et c'est à travers eux et ses histoires qu'il fait passer un certains nombres d'idées sur le rapport de l'homme et des technologies. 

Son cycle Fondation, inspiré par les travaux de Gibbon au sujet de la chute de l'Empire romain, a pour thème la fin d'un gigantesque empire galactique. L'idée centrale en est l'existence d'une science nouvelle, la "psychohistoire" qui tente de donner des bases scientifiques à l'étude du comportement humain et à pour but de prévoir à très long terme l'évolution des sociétés.